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Une jeune femme laide selon elle, nue pour recevoir l'amour et le plaisirLettre d'amour érotique
[Ton Andréa]
Mon délicieux, Que fais-tu depuis notre fabuleuse rencontre, que fais-tu de mes nuits, lorsque ta voix au timbre grave et sensuel envahit ma chambre laissant ses mots sur mon corps dénudé, que je m'en excuse j'ai hésité à te dévoiler. Que sais-tu des désirs peu avouables, que je ressens depuis notre rencontre? Sous la lueur de tes yeux qui ne m'ont pas jugé lorsque je me suis montée nue devant toi. j'invoque, dans une demi-pénombre, tamisée par le nuage rose de ma lampe de chevet, j'imagine que tu es là, immobile, à me regarder. Je ne porte rien, je suis entièrement nue, et comme je le faisans souvent avant de te connaître, je me donne du plaisir seule avec un sextoy... Savoir que tu me regardes est excitant : tu parcours mon visage, t'attardes sur ma poitrine et ma silhouette... Je prends ton temps et ces secondes qui coulent font grandir la tension qui s'installe entre nous. Tu es tout proche mais nous ne nous touchons pas... Je t'imagine dans la plus simple tenue, celle d’Adam, je peux apprécier ton physique, dans sa nudité. Si le feu de tes yeux me met le rose aux joues, un émoi diffus s'empare de tout mon être. Je m'approche toujours plus, à toucher ton visage, frôlant ton corps , ta bouche su la mienne. Mes doigts finissent de découvrir ton torse et le caressent. Ton souffle s'accélère. J'ai envie que tu m'attires à toi que tu me touche toi aussi partout ou tu veux. mais tes bras restent ballants et mes mains caressent la forme de ton désir, que je décide de libérer... Je me colle contre ton corps, pressant mon ventre contre ta virilité dénichée, ferme, un frisson me traverse. Enfin ! Tu poses tes mains sur mes seins et me redressant la tête tu t'empares de ma bouche avec fougue. Mes seins s'insurgent sous tes paumes, puis sous tes doigts. Puis c'est ta langue qui les provoque et tes lèvres qui les titillent. Tandis que ta main poursuit son aventure, moi je respire ton trouble par les pores de ma peau, dont chaque grain se gorge de vie. D'abord légers, comme le duvet d'un oisillon, tes doigts se font inquisiteurs, a travers ma légère touffe, et à la question du majeur, répondent d'imperceptibles battements sourds. Tu me conduit vers ton lit, après un profond baisé sur et dans ma bouche. Des courants chauds parcourent tout mon corps. Mes mains s'égarent affolées par ta bouche qui dessine un sillon de feu car ta langue, qui s'est glissé, dans le creux de mon intimité de femme, appelle une vague de plaisir. Mes hanches ondulent et se cambrent, mes lobes s'ouvrent impudiques à l'appel de ta bouche gourmande. Une envie furieuse d'être dégustée, mangée délivre ses sucs qui affleurent à tous tes sens et s'échouent sur ton palais. J'ai envie que ta peau recouvre la mienne, que tu envahisses la profondeur de ma cour... Tourmentée du désir de sentir dans ma chair s'insinuer ta lame jusqu'à la garde, je te murmure : « prends-moi... » Mes cuisses se ferment sur une moiteur tiède et douce... Dans ces nuits où tu n'es pas, j'ai un désir fou de toi... et quoique absent, tu règnes en maître des plaisirs... Ce n'est là qu'un volet entrouvert... À bientôt dans tes bras. Passionnément, [Andréa] |
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